Historique de l’action internationale

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Historique de l’action internationale

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Présente sur la scène internationale depuis le début des années 2000, La main à la pâte a vu son action évoluer au fil des ans, que ce soit en Europe ou sur les autres continents. Avec toujours une même vision : le partage d’expériences avec ceux qui s’engagent comme elle en faveur de l’enseignement des sciences, dans une démarche de réciprocité et d’enrichissement mutuel.

Années 2000 : premières coopérations et premiers projets européens

Dès le début des années 2000, La main à la pâte est sollicitée par des partenaires étrangers, souvent par l’entremise des académies des sciences, pour partager son expérience.

De nombreux pays européens ou émergents font alors le même constat que celui établi en France : disparition des sciences et des techniques de la culture générale, désaffection des filières scientifiques malgré une montée en puissance de l’économie de la connaissance, « crise de l’école » dans ses formes traditionnelles, permanence de fortes disparités entre filles et garçons dans l’accès aux métiers scientifiques (ou du moins à certains domaines)…

La philosophie, les méthodes et les outils développés par La main à la pâte vont alors être largement relayés, avec le soutien des ambassades de France et des académies des sciences. Des rencontres, séminaires ou conférences permettent d’échanger sur les enjeux et les pratiques et de construire une vision commune. Des formations de formateurs prennent souvent le relais pour concrétiser l’apport de La main à la pâte sur le terrain.

En Europe, d’ambitieux projets d’échanges et de formalisation des pédagogies et dispositifs développés voient le jour dans un contexte de prise de conscience des enjeux de l’enseignement des sciences par les pouvoirs publics.

Années 2010 : une ouverture sur le monde élargie grâce, notamment, au Séminaire international annuel

Au fil des ans, d’autres pays que ceux initialement intéressés par la démarche de La main à la pâte s’emparent de la problématique de la rénovation de l’enseignement des sciences.

Ils le font notamment grâce à leur participation au Séminaire international annuel de La main à la pâte qui, depuis sa première édition en 2010, a réuni chaque année une cinquantaine de cadres et formateurs de tous les continents. 
À sa suite, des pays aussi divers que l’Afghanistan, la Tunisie, le Liban, le Cameroun, le Pakistan, le Vietnam, l’Afrique du Sud, Haïti, le Venezuela ou encore le Timor oriental ont vu se mettre en place des projets inscrits dans la durée.

Beaucoup d’entre eux sont des pays en développement, dont les problématiques et les besoins sont sensiblement différents des partenaires de la première heure : classes pléthoriques, lacunes importantes dans la formation initiale des enseignants, conditions matérielles difficiles…

Confrontée à leurs défis, La main à la pâte structure davantage ses appuis et développe progressivement une expertise plus complète : analyse des besoins et conseil stratégique en amont des projets avec les ministères de l’Éducation, formation des formateurs et réflexion sur les dispositifs de formation et d’accompagnement des enseignants, collaboration pour la production de ressources pédagogiques adaptées au contexte local...

De leur côté les pionniers, notamment en Amérique latine (Brésil, Colombie, Chili, Mexique), en Asie (Chine, Malaisie) ou en Europe se sont de fait rapidement approprié la démarche de La main à la pâte et l’ont adaptée à leur contexte, développant une expertise propre, aujourd’hui largement reconnue, et dont La main à la pâte profite à son tour.

L’action internationale aujourd’hui : des synergies toujours plus grandes, au service de l’enseignement des sciences

Aujourd’hui, fidèle à la vision humaniste qui guide son action de coopération, la Fondation concentre ses appuis sur les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne

Elle le fait en lien étroit avec les autres acteurs de la coopération éducative : France Éducation International, l’Agence française de développement, Expertise France, l’Agence universitaire de la francophonie, les ambassades…
Ainsi, elle met ses savoir-faire et son expérience au service de projets collectifs ambitieux qui mutualisent les atouts de chacun et les efforts de tous.

Elle le fait aussi, de manière très ambitieuse, sur la question globale de l’éducation au changement climatique, à travers la fondation abritée Office for Climate Education, qu’elle a créée en 2018 avec les scientifiques du climat.